Créer une intériorité
Pour intégrer le projet dans son contexte urbain tout en créant une intériorité, le projet propose de réinterpréter l’enceinte de la parcelle actuellement matérialisée par un long mur de brique rouges. Les rez-de-chaussée sont ainsi reliés par leur matérialité : une maçonnerie de briques de teinte rouge, en harmonie avec celles du bâtiment existant.
Un coeur d’îlot domestique
Le parti pris est de répartir les espaces de pleine terre afin d’éviter de scinder le cœur d’ilot dans le sens longitudinal de la parcelle. Cela permet de créer différents seuils : les frontages, un jardin planté, un large espace de déambulation en platelage bois, des jardins individuels. Les accès aux différents bâtiments sont au même niveau, au sein d’un espace animé.
Varier les façons d’habiter
– Le bâtiment «existant» est rénové pour accueillir des duplex traversants.
– Le bâtiment «sur quai» assure la transition entre la rue animée et le coeur d’îlot qu’il «protège». Les logements avec double orientation se superposent sur 4 niveaux grâce à une structure rationnelle.
– Le bâtiment des «maisons sur le toit» répond au gabarit du bâtiment existant et crée ainsi un face à face entre nouveau et ancien. Au rez-de-chaussée, l’habitant accède à son logement (T2 ou T3) par un accès individualisé qu’il peut s’approprier. Les 1er et 2e étages sont composés de T4 en duplex desservis par des escaliers et des paliers partagés par 3 logements. La trame constructive des logements est calquée sur celle du parking à raison de 2 ou 3 places suivant les typologies.